C’est autant d’amour que je t’envoie
Un père et sa fille sont séparés par l’océan Atlantique. « Chaque semaine ils se parlent au téléphone. A la fin de leurs conversations, son père lui demande... Te souviens-tu des livres qu’on lisait ensemble . Le bruit des pages quand on les tourne. Et les phrases dans ces pages. Imagine toutes les lettres de tous les mots des livres qu’on lisait ensemble... C’est autant d’amour que je t’envoie. » Sollicitant un souvenir partagé, récurent, d’apparence anodine, minuscule, mais revécu comme un moment d’exception, unique dans ce qu’il représente pour ceux qui s’aiment, mais répété , collectionné, emmagasiné, engrangé au grenier de la mémoire affective, il incarne alors l’impossible mesure de l’amour, son infinie profondeur, sa puissante intensité, réactivée.